Laboratoire du commandant Cousteau

nouvelle epave sous marine

La bouée laboratoire du Commandant Cousteau

Plonger du bord sur l’épave de la bouée Borha 2, laboratoire du commandant Cousteau…
La plongée du bord N°31/57 vous fait plonger du bord sur la Bouée Bohra 2.
Dans les années 70, le CNEXO (Centre National pour l’’Exploitation des Océans) construit une bouée laboratoire, appelée Borha 2.
Elle vient en remplacement de la bouée Bohra 1 (ou bouée Cousteau car le commandant en était à l’initiative), détruite par un incendie.

Son rôle

Cette bouée flottait en 1973 sur la mer méditerranée au large de La Ciotat, comme une plate-forme offshore.
Elle servait de station météo et permettait une série d’expériences scientifiques diverses.
Axées sur la physique et la dynamique des mers, sur la biologie marine, sur les mécanismes d’échange entre les océans et l’atmosphère.
Elle séjourna jusqu’en 1978 au milieu du golfe du Lion à 180 km au Sud-ouest de Marseille.
Des ancres mouillées à 3 000 mètres de fonds lui permettait de résister à des vagues de 12 mètres de hauteur et des vents de 180 km heure.

Sa physionomie

La bouée Borha 2 ressemblait à un champignon.
Dans sa tête composée de 3 étages et d’une terrasse sur le toit vivaient 2 hommes d’équipage et 4 scientifiques. Cette partie mesurait 10 mètres de haut sur 10 mètres de diamètre.
Il est possible de voir la tête de la bouée Bohra 2. Elle est à La Seyne sur mer dans le Var.
Sa tête était soutenue par un flotteur étanche. Un grand pied de 60 mètres de long et de 4 mètres de diamètre.
Ce cylindre, surnommé la « perche », était la partie immergée de la station. Elle servait de ballast et de réserve d’air et d’eau.

Plonger du Bord vous invite à visiter cette quille. Coulée en 1988 par 24 mètres, elle repose sur un fond sableux entre la Madrague de Montredon et La Pointe Rouge.
Certes ce n’est qu’un long tube de métal posé à l’horizontal, mais son histoire est inscrite dans le patrimoine de ceux qui aiment la mer.
Venez plonger du bord pour découvrir la partie immergée du laboratoire du commandant Cousteau, un monument historique !

Une plongée complètement BARGE

Une plongée complètement BARGE

Une plongée complètement BARGE !

Plongez du bord sur l’épave de la barge à clapet dans la calanque de Niolon, tout près de Marseille. 
Et plus précisément sur la Côte Bleue. Venez plonger du Bord au Rove.

Pour retrouver une épave coulée en mer quand on n’a pas de GPS, on se sert des amers.
Utilisés en navigation maritime, les amers sont des alignements de points fixes et remarquables situés sur la cote.
Par exemple sur cette plongée, le premier alignement est celui du contrefort du viaduc du TER ‘cote bleue’ de la calanque de La Vesse avec le mur d’une villa.
Le second est celui du contrefort du viaduc de la calanque du Joncquier avec la fenêtre du milieu de la maison tout en haut de la colline.
Ces 2 amers forment un angle d’environ 90°. A la triangulation de ces 2 points se trouvent “La Barge à clapets de Niolon”.
Même si l’épave mesure environ 8 mètres de larges par 30 mètres de long, on risque de passer à coté !
Maintenant, il faut couler à l’aplomb sans dévier sa trajectoire pour une plongée complètement BARGE.

Si vous voulez découvrir cette plongée avec une carte et 56 autres spots dans les Bouches-du-Rhône, procurez-vous le guide Plonger du Bord en Provence.
Il est disponible à la commande dans notre boutique en ligne.

Téléphérique sous-marin de Callelongue

Téléscaphe de Marseille

Le téléscaphe de Marseille : Histoire du téléphérique sous-marin de Callelongue

Téléscaphe de Marseille

Téléphérique sous-marin de Callelongue

 

Le téléscaphe de Marseille… Connaissez-vous l’histoire du téléphérique sous-marin de Callelongue ?
De la table d’orientation de Callelongue, on aperçoit l’Archipel de Riou à gauche et l’Ile Maire à droite.
En contrebas, des vestiges de la structure métallique du téléscaphe sous-marin subsistent.

De quoi s’agit-il exactement ?

En 1966, un ingénieur aux téléphériques du midi, Denis Creissels a eu l’idée de créer un téléphérique sous-marin.
En collaboration avec un de ses amis : le champion du monde de ski de 1938, James Couttet.
Ainsi donc, dans une cabine cylindrique de couleur jaune vif, le public a pu découvrir le monde sous-marin.
Une traversée de 500 mètres aller/retour, pour une plongée de 10 minutes à 10 mètres sous la surface.
Il y avait 4 cabines de 6 places. La cabine s’ouvrant par le haut était pressurisée avec une autonomie en air d’une heure.
Cependant, un scaphandrier veillait au grain. Il assurait la sécurité, prêt à intervenir en cas de panne pour ramener la cabine en surface en la désolidarisant de son socle.

Un projet fou pour l’époque !

La légende dit qu’un couple d’originaux se seraient mariés à l’intérieur et sous la mer.
La troisième chaîne a retransmis son inauguration, en juin 1967, en Mondovision, comme elle le fera pour les premiers pas sur la lune de Neil Armstrong en 1969 !
En outre, ses créateurs avaient le projet de créer une liaison entre Callelongue et le sommet de l’Ile Maire où un restaurant panoramique était prévu.
Les évènements de Mai 68 et quelques incidents sur la ligne, comme le basculement d’une cabine (un couple et deux enfants à bord s’en sortiront en nageant) feront que les investisseurs ne suivront pas les concepteurs de la première télécabine submersible.
Denis Creissels, pionnier et inventeur de 50 remontées mécaniques, a conçu les Bulles de Grenoble, les cabines de Val-Thorens et les télébennes qui relient Flaine à la Plagne.
Il rêve du jour où les villes auront des tramways suspendus.

Nathalie Lasselin

Nathalie Lasselin Sous le fleuve, l'odyssée

Nathalie Lasselin, à la rescousse du Saint-Laurent
Dans son dernier livre « Sous le fleuve, l’odyssée ».

Nathalie Lasselin

Nathalie Lasselin avec Eric Vastine

 

Nathalie Lasselin a plusieurs cordes à son arc. Elle est cinéaste sous-marin professionnelle, réalisatrice de films documentaires et exploratrice. Elle exerce son travail dans tous types d’environnement… Immersion Arctique ou passage du Nord-Ouest, elle partage ses défis. Elle n’a peur de rien et elle n’a qu’une seule passion : plonger !

Son projet : l’Odyssée urbaine aquatique.

E n effectuant une plongée continue de 70 km. Tout le long de l’île de Montréal dans le Saint-Laurent.
Avec une question en tête : Que cache le géant Saint-Laurent sous sa surface ?
Les deux volets de son projet concernent les déchets et l’état de santé de ce fleuve.

Durant son périple, Nathalie a utilisé un propulseur motorisé. Non pas pour avancer plus vite, mais pour aller à contre-courant lorsque nécessaire. 
Elle a recueilli des échantillons d’eau et de sédiments (particules déposées au fond d’un cours d’eau). Dans une quarantaine d’endroits, entre Rockport (Ontario) et Trois-Rivières.
Ces échantillons ont été analysés par des experts afin d’identifier les contaminants présents.

L’été dernier, avec des amis plongeurs, Nathalie a organisé plusieurs plongées autour de l’île de Montréal.
L’objectif étant de ramasser des déchets sous l’eau : pneus, bouteilles, vélos, barrières de sécurité, cônes orange, etc…

Elle a réalisé un véritable exploit : une plongée de 30 heures d’affilées !

En plongée, pas question de mordre dans une pomme ou un sandwich ! Nathalie a dû se contenter d’aliments liquides contenus dans des gourdes.
Ces liquides lui ont fourni les calories et les nutriments nécessaires à cette plongée longue durée. Elle raconte : « J’ai concocté des recettes avec l’aide d’un chef cuisinier en prenant soin d’ajouter des ingrédients réconfortants comme du chocolat et du miel. » Nathalie mangeait lentement, car elle devait retirer et remettre le détendeur de sa bouche à chacune de ses gorgées.

Avant son périple, Nathalie s’est initiée à l’auto-hypnose avec un expert pour apprendre à s’assoupir durant des périodes de 15 à 20 minutes.
Elle a suivi une technique mise au point par Bertrand Picard, le pilote suisse qui a fait le tour du monde à bord de l’avion solaire Solar Impulse 2 en 2015-2016.

Cette quête moderne l’a confronté à un fleuve indomptable.

A
près avoir exploré l’Arctique, plongé dans des grottes immergées aux quatre coins du monde et filmé les requins blancs, Nathalie Lasselin a vécu une aventure hors norme, l’Odyssée urbaine aquatique, révélant ainsi la face cachée du fleuve Saint-Laurent. En effet, parcourir 70 kilomètres sous l’eau pour rejoindre les deux extrémités de l’île de Montréal a nécessité autant d’entraînement, d’acclimatation et de logistique qu’exigerait l’ascension d’un haut sommet.
La plongeuse nous livre ici son haletant récit d’expédition dans un fleuve au courant tumultueux et à la visibilité limitée. Certes, le Saint-Laurent n’a rien des mers du Sud peuplées de coraux et de poissons multicolores, mais son importance écologique force un respect et une prise de conscience qui nous obligent à le protéger, comme nous le démontre l’Odyssée.

Nathalie Lasselin sera la marraine de la prochaine édition du festival Galathea, qui se tiendra pour le public du 1er au 3 Mai 2020. Galathéa est le festival International du Monde Marin, qui se déroule à Hyères.