Au bord de l’extinction !

La grande nacre de Méditerranée

La grande nacre au bord de l’extinction !
Monaco se mobilise.

La grande nacre de Méditerranée

La grande nacre de Méditerranée

 

Le plus grand coquillage de Méditerranée.

Chère à Nardo Vicente, qui a préfacé le livre Plonger du Bord, ce coquillage est endémique de la Méditerranée.
Durant des décennies, elle a fait la fierté de Monaco où elle prospérait aux portes marines de la ville. Plus précisément, dans la réserve du Larvotto. Véritable laboratoire à ciel ouvert, recensant jusqu’à 600 individues. L’Association Monégasque pour la Protection de la Nature (AMPN) y conviait régulièrement les experts de ce bivalve.

Une épizootie se déclare sur les côtes espagnoles en 2016.

Elle se propage rapidement sur tout le pourtour méditerranéen. Décimant progressivement toutes les populations de grandes nacres. Fin d’année 2018, elle atteint la Principauté. Cette mortalité massive est attribuée à un parasite infectant les glandes digestives des grandes nacres. Celui-ci empêche l’individu de s’alimenter correctement, l’amenant à mourir de faim. L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) classe alors cette espèce en danger critique d’extinction.

Mobilisation des institutions monégasques, attachées à ce patrimoine naturel.

Des plongées de prospection rassemblent largement la communauté des plongeurs pour tenter de trouver des nacres survivantes. Malheureusement sans succès ! Le Centre Monégasque de Soins des Espèces Marines, créé en 2019 par l’Institut océanographique, rejoint le Gouvernement princier et l’AMPN dans cette mobilisation collective .A l’automne 2019, vient s’ajouter un projet expérimental visant à capturer des juvéniles de grandes nacres à Monaco à l’aide de pièges placés dans le courant. L’objectif est de tenter de les élever et de comprendre le cycle biologique des nacres, afin d’envisager à terme une réintroduction en mer. Mais là encore, c’est un fiasco ! Aucun juvénile n’a été capté lors des campagnes 2019 et 2020. Ceci confirme la situation vraiment critique des grandes nacres, avec une mortalité quasi-totale autour de Monaco.

Un nouveau projet ambitieux, un défi pour toute la Méditerranée.

En 2021, la Direction de l’Environnement de Monaco, l’AMPN et le Centre Monégasque de Soins des Espèces Marines ont lancé une nouvelle étape. S’appuyant sur l’observation participative en plongée sous-marine. De la mi-février à début avril, période durant laquelle les feuilles de posidonie sont courtes, plusieurs campagnes d’observation ciblent les jeunes nacres qui sont d’ordinaire difficiles à repérer. Cela doit permettre de compléter l’état des lieux en espérant trouver des individus vivants, de comprendre les facteurs de résistance et de tenter de reconstituer la population.
Des plongeurs de divers horizons (de la Principauté et de la Cote d’Azur, de la Police Maritime et Aéroportuaire, des Affaires Maritimes, des sapeurs-pompiers, des scientifiques…) sont invités à participer à ce projet. Leur connaissance du milieu marin et leurs compétences constituent en effet de précieux alliés pour multiplier les observations nécessaires à la sauvegarde de l’espèce.

Et dans les années à venir, des recherches axées sur le parasite.

P our permettre sa détection, en repérant son ADN. Le Centre Monégasque de Soins des Espèces Marines participe, aux côtés de l’UICN, à l’animation d’un réseau d’experts. Il développera des partenariats techniques pour participer à l’effort de recherche sur le cycle de vie des grandes nacres, pour lever les obstacles restant à leur reproduction en bassin et envisager les conditions d’une réintroduction en milieu naturel. Seules quelques petites zones de la Méditerranée, notamment des étangs et lagunes, abritent encore des populations de nacres. Le retour de ce coquillage majestueux nécessitera un effort collectif dans chaque pays, ainsi qu’à l’échelle régionale. Il reposera sur l’engagement de tous, de la communauté scientifique aux gestionnaires d’aires marines protégées, en passant par les plongeurs ou les autorités réglementaires. Une dynamique dans laquelle la Principauté de Monaco, fortement engagée dans la protection de l’environnement, souhaite s’inscrire.

Protocoles d’observation de POLARIS

plonger du bord et photographier LA VIE SOUS-MARINE

Protocoles d’observation de POLARIS

Protocoles d’observation de POLARIS

plonger du bord

 

Septentrion Environnement est un organisme à but non lucratif, une association de plongeurs biologistes marins.
Ce groupement porte une plateforme de sciences participatives. Elle est dédiée à l’observation du milieu marin en plongée sous-marine qui s’appelle : POLARIS.
POLARIS propose des actions pour apprendre à observer, contribuer à une collecte de données venant compléter des actions scientifiques, former les citoyens à pratiquer la plongée sous-marine avec un intérêt écologique afin de soutenir une gestion durable du milieu marin.

Cette association souhaite aujourd’hui proposer les différents protocoles d’observation de POLARIS à d’autres structures de plongée.
Ceci, afin de permettre à un plus grand nombre de plongeurs de s’investir dans le projet et de récolter plus rapidement des données.

De courte formation théorique et pratique gratuite sont proposée aux gérants, moniteurs et/ou encadrants intéressés.
Le but est que vous puissiez former à votre tour d’autres plongeurs aux protocoles qui vous intéressent le plus.
Cette formation aura lieu au printemps 2021.

Si notre proposition vous intéresse, nous vous invitons à répondre à ce questionnaire en ligne.
Vos réponses nous permettront de comprendre vos souhaits et vos préférences, afin de mieux organiser les formations.
Merci de votre intérêt et de votre participation !

Le Finning, des espèces en danger

finning

Le Finning, des espèces en danger

Le finning est une pratique cruelle et inutile ! Elle consiste à pêcher des requins et des raies pour leur couper uniquement les ailerons et les nageoires.
Ceux-ci serviront à la préparation de soupes ou à la préparation de plats extrêmement recherchés. En effet, on prête aux ailerons des vertus aphrodisiaques. On dit également qu’elles auraient une influence positive sur la santé… La soupe, préparée à partir d’ailerons de requins, est un plat coûteux. Elle est consommé lors de fêtes et de grandes occasions. En proposer à ses invités confère à l’hôte un certain statut social.

Plat traditionnel asiatique, cette soupe divise.

D’un côté, les fervents défenseurs d’un plat incarnant une culture vieille de plusieurs siècles. De l’autre, ceux qui dénoncent une coutume barbare.
En réalité, les animaux sont amputés vivant de leurs ailerons, puis les animaux sont rejetés en mer où ils coulent dans le fond. Ils agonisent lentement de leurs hémorragies ou d’asphyxie.
Le « finning » ou “Aileronnage” est un gaspillage ! Malgré les mesures politiques régionales, nationales et internationales qui ont été votées, cette pratique a toujours lieu.
Dans l’Union Européenne, aux États-Unis, au Canada, dans les pays d’Amérique latine ainsi que dans les océans Indien et Pacifique, mais aussi en Méditerranée !
Cette semaine, lors de notre plongée du bord dans la baie de Cassis, nous avons été les témoins malheureux que cette pratique était encore pratiquée.

Le Finning, espèces en danger

Vu en plongée du bord, le finning !

Pourquoi tant de cruauté ? Alors que les requins et raies de Méditerranée sont en danger d’extinction !
Il est urgent de protéger leurs populations et de leurs habitats ! Et la France doit montrer l’exemple en protégeant les requins.
Si le finning est officiellement interdit dans l’Union Européenne depuis 2003, il semble que certains pêcheurs continuent de la pratiquer aujourd’hui.

Quand les plongeurs se mobilisent pour les océans !

Certaines associations travaillent pour la protection de nos océans : Association Ailerons Association Bloom ou projet AWARE.
En tant que plongeur, vous pouvez vous aussi jouer un rôle essentiel dans le sauvetage des raies et des requins.
Ensemble, nous pouvons veiller à préserver ces animaux de la surexploitation. NON au Finning / Aileronnage de raies ou de requins !

Agissons !

Bouée sous-marine Global Projectbaseline

Lors de notre plongée du bord sous “L’Arche Debéné” au départ de Figuerolles à La Ciotat, nous avons découvert une Bouée sous-marine Global Projectbaseline. Accrochée sur un fond de 27 mètres, elle est en PVC. Mais pourquoi y a-t-il à cet endroit cette bouée marquée Global Projectbaseline – a global underwater explorers initiative ? Qu’est-ce que ce projet et pourquoi existe-t-il ?