Articles Written By: Eric Vastine

Plonger du bord en SUP

Plongée sous-marine en Stand Up Paddle

Comment plonger du bord et faire de la plongée sous-marine en Stand-Up Paddle (SUP) ? Choisissez un jour ou la météo est parfaite! Il ne doit pas y avoir de houle, pas de courants, pas de vents et pas de clapotis. Un jour ou la mer est lisse comme un miroir. Fixer votre équipement sur le paddle SUP et réapprenez à marcher ! Attention vous allez faire vos premiers pas sur l’eau ! Choisissez une planche pour adulte mesurant entre 3 et 4 mètres de long environ. Suffisamment volumineuse pour obtenir toute la flottabilité nécessaire pour porter votre équipement de plongeur et vous asseoir confortablement afin prendre du plaisir dès la première tentative. Comme moi, choisissez une planche Stand-Up Paddle gonflable Lozen Sup et équipée d’une poignée pour la porter plus facilement. En Stand-Up Paddle, on peut parcourir d’énormes distances. Restez près de la côte. Préférez longer le bord de mer que de partir vers le large. Enfilez votre combinaison néoprène de plongeur et mettez vous à l’eau au départ d’une plage. Placez votre bouteille de plongée tout équipée à l’avant en la solidarisant avec une corde avec le SUP. Prévoyez une ancre cigale et une balise de surface avec le pavillon alpha pour signaler votre présence sous la surface de l’eau. Commencez à ramer à genoux puis dès que vous vous sentez à l’aise, mettez-vous debout les épaules face à l’avant de la planche en vous appuyant sur la pagaie. Baladez-vous tranquillement avec une pagaie pour profiter du calme de la mer et du paysage. De nombreux site présenté dans le guide Plonger du Bord sont accessible en Paddle. Le littoral marseillais est parfait pour une balade. Partez de la cote bleue, ou en centre ville de Marseille à partir du pittoresque port de pêche Vallon des Auffes, ou du bout du monde de callelongue, de Cassis ou des calanques du Mugel à La Ciotat, Vous allez-vous régaler ! Plongez sans bateau ! Découvrez la mer autrement, et observez les fonds marins en pratiquant la plongée autrement !

Le Finning, des espèces en danger

finning

Le Finning, des espèces en danger

Le finning est une pratique cruelle et inutile ! Elle consiste à pêcher des requins et des raies pour leur couper uniquement les ailerons et les nageoires.
Ceux-ci serviront à la préparation de soupes ou à la préparation de plats extrêmement recherchés. En effet, on prête aux ailerons des vertus aphrodisiaques. On dit également qu’elles auraient une influence positive sur la santé… La soupe, préparée à partir d’ailerons de requins, est un plat coûteux. Elle est consommé lors de fêtes et de grandes occasions. En proposer à ses invités confère à l’hôte un certain statut social.

Plat traditionnel asiatique, cette soupe divise.

D’un côté, les fervents défenseurs d’un plat incarnant une culture vieille de plusieurs siècles. De l’autre, ceux qui dénoncent une coutume barbare.
En réalité, les animaux sont amputés vivant de leurs ailerons, puis les animaux sont rejetés en mer où ils coulent dans le fond. Ils agonisent lentement de leurs hémorragies ou d’asphyxie.
Le « finning » ou « Aileronnage » est un gaspillage ! Malgré les mesures politiques régionales, nationales et internationales qui ont été votées, cette pratique a toujours lieu.
Dans l’Union Européenne, aux États-Unis, au Canada, dans les pays d’Amérique latine ainsi que dans les océans Indien et Pacifique, mais aussi en Méditerranée !
Cette semaine, lors de notre plongée du bord dans la baie de Cassis, nous avons été les témoins malheureux que cette pratique était encore pratiquée.

Le Finning, espèces en danger

Vu en plongée du bord, le finning !

Pourquoi tant de cruauté ? Alors que les requins et raies de Méditerranée sont en danger d’extinction !
Il est urgent de protéger leurs populations et de leurs habitats ! Et la France doit montrer l’exemple en protégeant les requins.
Si le finning est officiellement interdit dans l’Union Européenne depuis 2003, il semble que certains pêcheurs continuent de la pratiquer aujourd’hui.

Quand les plongeurs se mobilisent pour les océans !

Certaines associations travaillent pour la protection de nos océans : Association Ailerons Association Bloom ou projet AWARE.
En tant que plongeur, vous pouvez vous aussi jouer un rôle essentiel dans le sauvetage des raies et des requins.
Ensemble, nous pouvons veiller à préserver ces animaux de la surexploitation. NON au Finning / Aileronnage de raies ou de requins !

Agissons !

DES ENGAGEMENTS CONCRETS POUR UN OCÉAN DURABLE

Protéger les récifs coralliens du changement climatique

DES ENGAGEMENTS CONCRETS POUR UN OCÉAN DURABLE à commencer par transformer notre économie pour juguler la pollution plastique. La lutte contre les déchets plastiques est sur le devant de la scène politique et médiatique, comme rarement un sujet marin l’a été. Les macrodéchets visibles, qui ont conduit les navigateurs à donner l’alerte en parlant de « continents de plastique » ne sont que la partie visible de l’iceberg. Aucune mer, aucune région, même la plus isolée, n’échappe à cette pollution qui se diffuse au fil des courant, et dont une grande partie est trop petite (les microplastiques) ou trop profonde (des déchets ont été trouvés au fond des fosses abyssales) pour être vue. Aux côtés de ses partenaires Surfrider Europe Foundation, la Fondation Tara Expéditions, la Fondation MAVA et l’IUCN, la Fondation Prince Albert II de Monaco a annoncé, lors de la séance plénière dédiée à la pollution marine, leur intention d’investir, en 2019, 500 000 euros dans le développement de l’initiative Beyond Plastic Med – BeMed, soutenant des projets concrets visant à réduire la pollution plastique en Méditerranée. Depuis sa création en 2015, BeMed a déjà soutenu 23 projets dans 11 pays du pourtour Méditerranéen. L’appel à micro-initiatives 2018 est actuellement en cours jusqu’au 5 janvier 2019.

A Bali, le Commissaire européen à l’environnement, M. Karmenu Vella, a annoncé la création d’une coalition mondiale d’aquariums pour lutter contre la pollution par les plastiques. En 2017, le Musée océanographique de Monaco était l’un des premiers aquariums à rejoindre la campagne. Depuis, la Commission Européenne rejointe par l’ONU Environnement a permis au mouvement de s’amplifier, avec plus de 160 aquariums qui se sont engagés à sensibiliser leurs publics. Le Musée océanographique poursuit son rôle de mobilisation et de coordination du réseau.

Au-delà du plastique à usage unique, c’est notre mode de production gourmand en ressources et en énergie, générateur de déchets, qui doit être repensé. Dame Ellen MacArthur, l’une des principales porte-paroles de l’économie circulaire, a dévoilé « l’Engagement Mondial de la Nouvelle Économie des Plastiques », lancé par sa fondation. La Fondation Prince Albert II de Monaco et l’Institut océanographique partagent la vision de l’économie circulaire et ont rejoint cette initiative. Dame Ellen MacArthur avait d’ailleurs reçu, le 12 octobre dernier, la Grande Médaille Albert Ier de l’Institut océanographique pour son action de transformation de l’économie.

Protéger les récifs coralliens du changement climatique c’est ce que la Fondation Prince Albert II de Monaco a annoncé, lors de la plénière dédiée aux changements climatiques, les soutiens financiers engagés afin de poursuivre des actions de conservation de la mer mais également d’encourager les études et la recherche pour l’amélioration d’une gestion durable de l’Océan : en 2018, la Fondation a ainsi investi 4,5 millions d’euros et déjà mobilisé 3,5 millions d’euros pour 2019. Souligné par le récent rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, la préservation des récifs coralliens nécessite une action urgente afin d’éviter leur extinction d’ici le milieu du siècle. L’Initiative Internationale pour les Récifs Coralliens (International Coral Reef Initiative – ICRI), dont Monaco assure la co-présidence aux côtés de l’Australie et de l’Indonésie jusqu’en 2020, a organisé un événement de haut niveau sur l’avenir des récifs coralliens dans une perspective d’économie durable, auquel ont participé S.A.S. le Prince Souverain, S.E. M. Tommy E. Remengesau, Jr. Président de la République du Palau, M. Erik Solheim, Directeur Exécutif de l’ONU Environnement ainsi que la délégation Monégasque. S.E. M. Bernard Fautrier, Co-Président de l’ICRI pour Monaco, a rappelé l’engagement historique de la Principauté en faveur de la protection des mers, apportant un soutien constant à la recherche, notamment grâce aux travaux du Centre Scientifique de Monaco mais également au travers des différents projets soutenus par la Fondation. L’ambition portée par la co-présidence monégasque durant son mandat s’inscrit dans cette lignée et s’appuie sur deux axes forts : encourager, d’une part, l’adhésion de nouveaux pays au sein de l’ICRI mais également l’adoption d’un plan d’action réaliste, efficace et inspirant.

S.A.S. le Prince Souverain a invité, en clôture de ce side-event, les pays qui ne l’auraient pas déjà fait, à s’engager en signant à leur tour la « Déclaration pour la sauvegarde des récifs coralliens » qu’Il a portée aux côtés de S.A.R. le Prince de Galles lors de l’édition Our Ocean 2017 à Malte. Ainsi, la Nouvelle Calédonie, représentée par le Président du Gouvernement, M. Philippe Germain, a rejoint la liste des signataires de la déclaration, ainsi que la République du Vanuatu. S.A.S. le Prince Albert II de Monaco s’est ensuite félicité de l’initiative prise par Sa Fondation et le groupe Vulcan s’engageant mutuellement à investir 250 000 US dollars dans un Fond global pour les récifs coralliens dédié à leur préservation, conservation et adaptation face au changement climatique.

Renforcer la résilience de l’Océan par les Aires Marines Protégées
S.A.S. le Prince Albert II et la délégation de Monaco ont soutenu, tout au long de la conférence, la création d’Aires Marines Protégées (AMP) effectives et bien gérées à travers le monde. Ils ont notamment échangé avec Mme Donna Bertarelli au sujet de l’initiative Pew Bertarelli Global Ocean Legacy visant la création de très grandes AMP à haut niveau de protection. S.A.S. le Prince Albert II a exprimé son soutien au Président de Nouvelle Calédonie M. Philippe Germain pour une protection ambitieuse de la Mer de Corail. Cette immense AMP de 1,3 millions de km² couvre notamment le tiers des récifs coralliens les mieux préservés de la planète. Lors de la conférence, M. Philippe Germain s’est engagé à placer sous protection élevée 200.000 à 400.000 kilomètres carrés supplémentaires du Parc Naturel de la Mer de Corail d’ici 2019.

Encore du poisson dans nos assiettes ?

Y aura-t-il encore du poisson dans nos assiettes ?

RendeY aura-t-il encore du poisson dans nos assiettes ? Au Centre de Découverte du Monde Marine

Les océans abritent des ressources alimentaires très importantes pour des millions de personnes dans le monde. Les stocks halieutiques diminuent d’une manière critique.
Plusieurs espèces subissent les conséquences de la surpêche. Capturées en surnombre, soit pour la consommation, soit accidentellement.
De plus, la pêche toujours plus intensive des poissons nuit aux écosystèmes et à la biodiversité.

Selon les spécialistes, la surpêche se pratique sur 90 % de la Méditerranée. Dans le Nord-Est de l’Atlantique, 40 % des espèces de poissons sont menacées.
Ces prochaines années, plus de 40 espèces de poissons (dont près de la moitié des espèces de requins et de raies) risquent de disparaître en Méditerranée.
Après le thon rouge, l’espadon est désormais soumis aux quotas depuis 2017.

Y aura-t-il encore du poisson dans nos assiettes ?

Q uel est l’avenir de la pêche en Méditerranée ?
Quel est le rôle de la commission européenne et de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature ?
Faut-il instaurer plus de quotas aux espèces surexploitées et réévaluer le moratoire sur le mérou et le corb ?
Une gestion responsable peut-elle permettre une exploitation durable de ces ressources ?
Le consommateur n’a t-il pas un rôle à jouer dans la préservation de la biodiversité ?

Le Centre de Découverte du Monde Marin organise une conférence sur ce sujet.

E lle aura lieu le vendredi 9 novembre à 20h00 au MAMAC à Nice. Plusieurs documentaires illustreront le débat.
Des intervenants répondront à toutes ces interrogations : Paolo Guidetti, Professeur des Universités, directeur du laboratoire ECOMERS à l’Université Nice Sophia-Antipolis. Jean-Michel Cottalorda, Biologiste marin au laboratoire ECOMERS. Denis Génovese Président du comité départemental 06 des pêches et élevages marins

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Sans réservation.
MAMAC, place Yves Klein, Nice. Téléphone 04 93 55 33 33