Plonger en hiver à Figuerolles
La plongée sous-marine… un sport d’hiver ? Oui ! Plonger du bord, c’est possible même en hiver. Aujourd’hui à Marseille, la température de l’eau est de 15° et la température de l’air est de 14°.
La veille , il faut prévoir un dîner avec des sucres lents comme le riz ou des pâtes, et il faut bien dormir.
Avant la plongée, il faut se mettre à l’abri et être rapide quand on s’équipe et se déséquipe pour ne pas être piquer par le froid.
Plonger du bord photographe
Appel à tout(e)s les plongeuses/plongeurs photographes généreux ! Dans le cadre du remaniement des tutos de l’indice paysager, il nous manque des clichés pour représenter quelques critères du protocole et ainsi mieux accompagner les plongeurs lors de son utilisation ! Ainsi, si vous êtes détenteurs dans votre photothèque de photos pouvant répondre à cette requête et libre de droits, n’hésitez pas à nous les communiquer afin que le nouvel outil puisse être finalisé pour la saison 2015. Les plongeurs des photos retenues verront dans tous les cas leurs nom apparaître dessus !
Merci beaucoup à vous et n’hésitez pas à partager la demande autour de vous !
Les critères dont les photos sont manquantes :
– Physiques : « Eboulis/champs de blocs détachés » ; « Ragues, petits surplombs » ; « Belles étendues sableuses, dunes hydrauliques »
– Dégradation: « Forte turbidité/couleur de l’eau » ; « Sur-envasement/dégradation lente de la matière organique » ; « Mortalité massives signalées » ; « Signes de destruction physique du milieu (érosion, chalutage, etc.) »
Vous pouvez nous envoyer vos clichés (en assez bonne qualité si possible, avec vos noms et prénoms) à notre adresse : contact@medobs-sub.org
Merci de votre engagement !
L’équipe animatrice MedObs-Sub.
Observatoire www.medobs-sub.org
Paysages sous-marins
04 42 08 71 12
Rencontre avec l’Épave Président Dal Piaz
Le 27 novembre 1942, la flotte de guerre française sombre dans le port de Toulon. Il ne s’agit pas d’une attaque ennemie, ce sont les Français eux-mêmes qui ont coulé leurs bateaux. Sur les 173 navires présents dans la rade, plus de 85 sont passés par le fond. Ce désastre marquera durablement la Marine. Comment en est-on arrivé là ? Qui a donné les ordres ? Qui les a exécutés ? La réponse à ces questions se trouve dans l’histoire douloureuse de l’armée de collaboration.
Un documentaire, réalisé par Adila Bennedjai-Zou et Christophe Talczewski sur une idée de Didier Sapaut est diffusé sur France 3 dans le cadre des « Docs Interdits ». Ce reportage intègre un film d’archive, filmé le jour même de l’événement . Ces images montrent les épaves de la flotte française gisant dans l’arsenal. On peut constater l’ampleur des dégâts causés par le sabordage.
Moins connues du grand public, les destructions de navire ont continué sur la côte Méditerranéenne tout au long de la guerre. En Juin 1944, les Allemands ont sabordé 2 navires devant l’entrée du port de Cassis pour en bloquer l’accès : Le Sampiero Corso et le Président Dal Piaz.
Le premier est faiblement endommagé. Renfloué, il réintègre finalement sa compagnie d’origine, à l’issue de la guerre.
Il reprend alors du service entre le continent et la Corse .
Le second, le Président Dal Diaz, est au début de sa carrière, un paquebot civil. Son nom est en hommage au président de la Compagnie Générale Transatlantique de l’époque. Réquisitionné pendant la seconde guerre mondiale pour le transport des troupes, il passe de main en main (de Vichy, aux Allemands, puis aux Italiens).
Le sabordage et une torpille britannique achève sa solidité. Trop endommagé, les scaphandriers Marseillais le dépèce une fois la guerre terminée.
Aujourd’hui la palanquée LittleNemo se met à l’eau de la plage du Bestouan et plonge sur les restes de cette épave. Une immersion de 74 minutes à 14 mètres.
Retrouvez cette plongée n°44/57 du guide Plonger du Bord dans les Bouches-du-Rhône et bien d’autres, en le commandant sur la boutique.
Historiquement la plongée sous-marine relevait du domaine militaire.Basé sur un entrainement de soldat, cette activité nécessitait une préparation physique spécifique. Il fallait avoir l’âme et la force d’un guerrier pour plonger. Avec l’apparition du gilet stabilisateur et des combinaisons en néoprène adaptées à leurs morphologies, les femmes pratiquent de plus en plus la plongée. Au point que le 14e salon de la plongée à Paris leur était consacré en 2012. Il y a encore 15 ans, on ne comptait que 10 à 15% de plongeuses. Aujourd’hui, sur les 300 000 pratiquants français, on compte un tiers de femmes. La plongée n’est plus un sport de Macho, elle se féminise. On est passé des Dents de la mer à Nicolas Hulot. Sensibles à l’environnement sous-marin comme Laure et Doriane, il est temps de plonger du bord Mesdames !