En quoi ce métier consiste ?
Les scaphandriers plongeurs Offshore (Classe 2 et 3 mention A) sont basés en mer sur des plates- formes, navires ou barges d’interventions. Il existe trois types d’interventions. La plongée unitaire en cloche (WET BELL), la plongée unitaire en tourelle (DRY BELL), et la plongée « système de saturation ». Des profondeurs d’intervention de l’ordre de 200 à 350 mètres sont courantes. Les mélanges respiratoires utilisés sont de plus en plus complexes. L’hélium, et l’hydrogène interviennent dans la composition des mélanges. Les technologies utilisées sont très pointues et nécessitent la collaboration d’ingénieurs et de techniciens hautement qualifiés. On les appelle les ATS (Assistants Techniques de Saturation).
Qu’est-ce que la plongée en saturation ?
C’est une technique de plongée qui permet à des plongeurs de travailler à des grandes profondeurs. Jusqu’à 500 mètres pendant de longues périodes. La « saturation » se rapporte au fait que les tissus du plongeur atteignent le maximum de pression partielle du gaz possible à cette profondeur. Celle-ci n’augmentera pas avec le temps (voir « Physiologie de la plongée »).
Où peut-on rencontrer des scaphandriers ?
Les scaphandriers ou les scaphandrières sont des plongeurs professionnels actifs dans des domaines spécifiques en milieu hyperbare (pression supérieure à celle de l’atmosphère): lacs, cours d’eau, pleine mer, puits de captage des eaux, centrales hydro-électriques, barrages, stations d’épuration, ports commerciaux, écluses, etc. Ils pratiquent leurs activités dans les domaines du bâtiment, de l’industrie, du génie civil ou des travaux publics. Leurs tâches sont variées : de construction, de réparation, d’entretien, de renflouage, etc… Ils peuvent également participer à des travaux subaquatiques dans le cadre de recherches scientifiques et de fouilles archéologiques.
Quels travaux effectuent-ils ?
Ils pratiquent des travaux spéciaux, parfois périlleux. Ils travaillent généralement seuls sous l’eau. Mais, une équipe les assiste en surface ; elle gère le bon déroulement de l’intervention. Le chef d’équipe planifie les tâches en détail pour pallier les difficultés éventuelles rencontrées sous l’eau. Les missions effectuées durent de 3 heures par jour en immersion dans des eaux peu profondes (jusqu’à 60 mètres), à des séjours de 30 jours en saturation dans un caisson hyperbare maintenu à une pression équivalente à la profondeur de travail (jusqu’à à 400 mètres environ). En milieu lacustre, les plongées ne dépassent pas 30 mètres de profondeur. Les scaphandriers qui participent à des chantiers sur l’ensemble du globe doivent donc compter avec de nombreux déplacements et des absences de longue durée.
Un zoom sur la Stapem, une entreprise de ce secteur :
Certaines entreprises emploient des scaphandrier en offshore, comme la STAPEM OFFSHORE. C’est un groupe industriel, fournissant des services de travaux offshore – sous-marins et de surface – aux acteurs de l’industrie pétrolière et parapétrolière. Avec MAREAL et D2M dans son groupe, STAPEM OFFSHORE prend en charge l’ingénierie nécessaire à la réalisation de ses projets. Opérant en Angola depuis 1989 et au Congo depuis 2009, le champ d’action de cette société couvre l’ingénierie, les achats, la construction, la mise en service et la maintenance. Fondée sur une expérience de 20 ans au service de l’industrie pétrolière en Afrique de l’Ouest, la STAPEM OFFSHORE met en permanence son savoir-faire à l’œuvre pour TOTAL, SONANGOL, CHEVRON, ESSO et BP.