On peut en effet se demander : Pourquoi y a-t-il autant des méduses dans la mer ?

Pourquoi y a t'il autant de méduses dans la mer ?Les méduses forment une grande famille d’organismes gélatineux presque exclusivement constitués d’eau qu’il va falloir apprendre à mieux connaître.
En effet, les méduses semblent doucement envahir nos mers et océans. L’explication de ce phénomène planétaire et malheureusement assez simple.

 
Nous avons détruit la chaîne alimentaire marine (on parle de réseau trophique). Nous pêchons les gros poissons. Les gros poissons mangent les plus petits poissons (qui pour certains sont des jeunes gros poissons) et les méduses. Il n’y a donc plus de petits poissons et plus de méduses… Les méduses mangent les petits poissons… Comme il y a plus de méduses, il finit donc par y avoir moins de petits poissons (dont certains auraient du devenir de gros poissons !). Il n’y a plus de petits poissons, ni de gros poissons. Il reste les méduses qui envahissent les mers.
Voilà ! Vous ne vous poserez donc plus la question : Pourquoi y a-t-il autant des méduses dans la mer ?
 

Ce phénomène, que l’on constate en juillet à Marseille, La Ciotat et sur la cote bleue, va sans doute s’amplifier dans les années à venir. Ce phénomène est peut être réversible. Prenons pour cela l’exemple de la mer noire. Dans les années 80 la surpêche atteint son paroxysme dans cette mer. Une espèce originaire des côtes américaine profite de l’absence de prédateurs pour proliférer, c’est Mnemiopsis leidyi (en réalité cette organisme gélatineux n’est pas une méduse mais un cténaire dont les espèces font aussi partie des futurs envahisseurs). Cette espèce devient tellement envahissante que la quantité de petits poissons diminue fortement (etc). Les pêcheurs eurent donc beaucoup moins de poissons à pêcher et commencèrent à changer d’activité professionnelle. Les quelques gros poissons restant enfin libérés de la pression de pêche, suffirent pour inverser l’invasion de Mnemiopsis leidyi et la situation en mer noire s’améliora. 

Personne ne sait si le même mécanisme de retour à l’état initial pourra avoir lieu à l’échelle de la planète…