Plonger du bord Ile Maïre

épave du Saint-Dominique à Marseille

Plonger du bord Ile Maïre

Question de Claudie Malaty : « Bonjour et pardonnez moi d’être un peu surprise. Mais il me semble avoir reconnu une épave située aux pieds des arches des Farillons.
Je ne comprends pas très bien comment l’on peut faire cette distance aller retour.
Soit longer toute l’île Maïre après avoir traversé la passe depuis la côte sans support naval de sécurité ?..Cordialement.  »

Réponse d’Eric Vastine :  » Bonjour Claudie, Oui c’est possible. Plonger du bord, c’est avant tout un art de vivre la plongée autrement… Une philosophie de vie.
Nous ne sommes pas immortels et nous le savons. L’exploit n’est pas ce que nous cherchons. Nous voulons vivre la mer et le littoral de cette façon. Sans stress, ni contrainte !
Ainsi nous préparons minutieusement chacune de nos plongées du bord. On consulte la météo tous les jours.
Nous nous retrouvons très tôt le matin. Nager de 2 000 à 3 000 mètres ne nous semble pas impossible car nous pratiquons la plongée chaque semaine.
Bien évidemment, nous sommes équipés de combinaison pour rester plus de 3 heures dans l’eau.
Nous signaler en surface est primordiale, surtout dans la passe limitée à 3 nœuds pour les navires de plaisance.

Je propose cette plongée quand il y a pétole en été et que la palanquée LittleNemo est composée de membres sérieux et expérimentés.
Bien évidement, ce n’est pas le lieu avec des plongeurs débutants, ni une plongée de réadaptation.
Dans ces cas-là, nous irions à Samena ou au Jardin de Sausset.
On a le choix entre 57 plongées… un peu plus d’un spot différent chaque semaine.

Nous plongeons avec l’ordinateur afin de n’avoir presque pas de paliers à effectuer, si ce n’est que celui de sécurité à 3 mètres.
L’ambiance est cool et zen et chacun sait qu’il peut compter sur l’autre car on se connait bien.
Avant la mise à l’eau, nous faisons le point sur notre forme matinale…
Et si il y a le moindre doute, nous avons toujours une solution de repli pour une plongée avec moins de palmage.
Si la météo n’est pas conforme au prévision, c’est à dire mauvaise… nous rentrons chez nous et nous plongerons la semaine prochaine !

La plongée sous-marine autrement et sans bateau. Plonger du bord et l’aventure est au bout de la rue…
Retrouvez tous les détails et les informations précises, ainsi que le briefing pour réaliser vous-même
cette plongée dans le guide Plonger Du Bord des Bouches-du-Rhône .

 

Les voiles de Marcel Pagnol

Parlez-moi d’un livre – Les voiles de Marcel Pagnol

Parlez-moi d'un livre, Les voiles de Marcel Pagnol

 

Parlez-moi d’un livre fait sa rentrée le 27 août au Frioul. En marge de la régate organisée par l’association des plaisanciers du Frioul. Nicolas Pagnol inaugure cette première édition du « salon du livre de la mer et du littoral ». Lors de ce rendez-vous, retrouvez en toute convivialité les auteurs : Laurent Elcé, Henri Eskénazi, Francis Le Guen, Serge Scotto et Eric Vastine.

L’objectif de l’association

Créée en 2014, Parlez moi d’un livre rayonne en région PACA à travers la parole de ses intellectuels. Ainsi donc, son ambition est de permettre des échanges et des réflexions. D’aider à situer les défis de notre temps dans un contexte plus large. En effet, le constat est inquiétant : face à une apparente facilité d’accès à l’information et au savoir, notre société est en proie à une ignorance grandissante. Méconnaissance d’un monde que nous ne percevons plus dans sa globalité. Ignorance de nous mêmes, tant nous sommes habités par les peurs. L’accès à la culture est donc la seule sortie possible.

L’enjeu

Les problèmes de société, l’art, l’Histoire, la politique, la religion, le cinéma… sont au cœur des débats. Pour aborder ces sujets, l’association met en valeur le livre et leurs auteurs au travers de conférences, rencontres littéraires et scolaires, soutiens dans les quartiers défavorisés avec des opérations de collecte de livres… Nombreux sont les partenaires qui nous accompagnent : La mairie de La Garde, la mairie du 9e & 10e arrondissement à Marseille, l’agence MPO, le théâtre l’atelier des arts à Marseille, l’atelier Phil’Osons de Valérie Dufayet, le collège Jacques Yves Cousteau à La Garde, L’association de médiation sociale (AMS).

Scaphandre du chevalier de Beauve

scaphandre du chevalier de Beauve

Le premier scaphandre du Chevalier de Beauvescaphandre du chevalier de Beauve

A l’origine

A u tout début de l’aventure, les plongeurs étaient enfermés dans des cloches ou des barriques. La tête dans une caisse avec un hublot, comme le tonneau de Lethbridge. Des masses de plomb amovibles, servant de lest, étaient commandées par quatre tourniquets fixés à la ceinture. Le mécanisme de respiration se composait de quatre pompes en cuivre. Toujours le même principe. Deux devant pour « respirer », deux autres pour « aspirer ». Entre les pompes, une « fontaine » à réserve d’air. L’homme non-libre prenait place, couché sur le ventre, la tête reposant face à un hublot, dans une caisse oblongue rattachée à deux potences, elles-mêmes fixées sur une chaloupe. Autour de son corps, une corde lui sert à doser l’air qui arrivait de six tuyaux courbes, chacun muni à une extrémité d’une sorte de pomme d’arrosoir pour respirer et à l’autre d’un renflement pour chasser l’air vicié.

Son fonctionnement

Le principe du scaphandre du chevalier de Beauve était révolutionnaire. Fabriqué en 1715, il raccordait le casque de métal par deux tuyaux de cuir dont le premier amenaient l’air pompé à la surface jusqu’à la tête du plongeur par un soufflet, tandis que l’autre servait à évacuer l’air expiré. Un vêtement de cuir complétait le scaphandre. Des baguettes de cuivre fermaient dans le dos cette combinaison étanche fermée. La combinaison était raccordée aux poignets par simple serrage. Il était chaussé de sandales à semelles de plomb. Le plongeur évoluait sur le fond en marchant, en position verticale. Le casque du plongeur venait s’emboiter sur le col d’un « corset » résistant à la pression de l’eau. Le chevalier de Beauve a inventé le premier scaphandre à casque. Il a fait de nous des hommes libres !

Conçu dans quel but ?

La légende dit que le chevalier de Beauve l’avait inventé pour permettre de s’immerger à de faible profondeur. Pour des interventions sous les coques des bateaux ou pour récupérer dans le fond du port des marchandises tombées lors de leur transbordement. Sa famille possédait des intérêts dans l’acheminement et la transformation de fèves de cacao qui arrivaient d’Amérique. Voyant cette perte importante de revenus, Pierre de Rémy de Beauve a donc créer un appareil destiné à la récupération d’une partie de la richesse familiale.

Des fonds-marins aux salons parisiens

Il resterait même à Paris une boutique de chocolat à leur nom ! En effet, Sulpice Debauve croyait sincèrement que la Science devait soulager l’Humanité de ses maux par la fève de cacao ! Avec son esprit scientifique, il s’orienta rapidement vers la pharmacopée et fut établit en 1778 à Saint-Germain en tant que pharmacien ordinaire du roi. L’année d’après, il élabora les premiers chocolats à croquer dans lesquels il mélange à du beurre de cacao, un remède contre les maux de tête. Séduite par ces médaillons au chocolat, la reine Marie-Antoinette les baptisera « Pistoles ». Après le titre de chocolatier officiel de Louis XVI, Sulpice Debauve obtiendra le brevet de Chocolatier du Premier Consul Napoléon Bonaparte. Il s’associera à son neveu, Jean-Baptiste Auguste Gallais, pour créer la Maison qui portera leurs deux noms. La première boutique ouvrira ses portes à Paris en 1800.

Cinématographie

On voit apparaître ce matériel novateur pour son époque dans le film RIDICULE. A travers les aventures de Grégoire Ponceludon de Malavoyauprès de la cour de Louis XVI à Versailles en 1780.
Plus récemment, il a servi au décor de la série « Jusqu’au dernier » diffusé sur France 3.
Aujourd’hui, on peut voir une réplique, conservée au musée Frédéric DUMAS de Sanary-sur-Mer.

Épave du Saint-Dominique

Plongée à bord à Marseille

Plonger au départ du Vieux-Port de Marseille. Une descente vertigineuse dans le bleu, une rencontre extraordinaire avec un navire coulé en 1897 et posé sur un fond de 35 mètres. Le haut du bateau et à 25 mètres. Long de 70 mètres, circulez entre ombre et lumière et profitez de l’apesanteur pour vous engouffrez dans ses entrailles fantomatiques. Situés à 800 mètres du Vieux Port en face de la digue du large et de la tour CGA CGM, c’est un vrai voyage dans le temps que vous allez vivre… Ce spot de plongée sous-marine est certainement l’un des plus spectaculaires sur épave de Marseille . Partagez un moment intense avec notre palanquée.