Le sabot de Vénus ou « papillon de mer »

Le sabot de Vénus ou papillon de mer

Sabot de venus ou « papillon de mer »

Le sabot de Vénus ou « papillon de mer » est un gastéropode marin planctonique. Ce mollusque s’échoue sur les plages de Méditerranée au printemps. Son aspect gélatineux et sa couleur transparente intriguent les promeneurs. Sa taille est de moins d’une dizaine de centimètres.

Cet escargot sans coquille se nourrit de planctons par son énorme bouche, qui est équipée de dents.
Il capture ce qui s’approche à sa proximité.

Il arrive parfois qu’on les rencontre en mer, dérivant près de la surface au gré des courants. Mais le plus généralement, on les trouve dans la laisse de mer. Souvent constatés en avril sur nos côtes, son échouage intervient après de fortes rafales de vent. Échoué, l’animal mort ressemble à un glaçon ciselé. Le terme de « laisse de mer » désigne les débris naturels de la mer sur les côtes du littoral. Contrairement à ce qu’on pourrait imaginé, c’est un écosystème propice à la vie de certaines espèces. Malheureusement, de nombreux déchets beaucoup moins naturels le polluent.

 

 

Voir les informations sur le Sabot de Vénus données dans le site Doris (Données d’Observations pour la Reconnaissance et l’Identification de la faune et la flore Subaquatiques)

Cession photo en plongée du bord

photo en plongée du bord

Recherche binôme pour plonger du bord

Plonger du bord à La Ciotat

Suite à un désistement de dernière minute de mon binôme préféré, je recherche un binôme disponible demain matin pour une cession photographique lors d’une plongée du bord aux alentours de La Ciotat. Pour information le lever du soleil demain Jeudi 25 mars 2021 est à 06:33 ! 😉 CONTACT ERIC

Des lignes de vie, le travail de scaphandrier

611 mètres sous la terre dans 3m d'eau

Des lignes de vie, le travail de scaphandrier

Extrait du roman de Valérie Vastine DES LIGNES DE VIE, qui raconte la description d’une journée de travail du métier de scaphandrier. Un vécu d’Eric Vastine

C’est un jour comme les autres en France.

Un de ces jours où 2010 bébés voient le jour, un de ces jours où 274 chiens et chats sont abandonnés… Aujourd’hui est pourtant un jour comme je les aime. Propice au coup de cœur du hasard, à une rencontre. Patrick, David et moi : trois scaphandriers avancent. Il est cinq heures et le jour qui se lève découpe la silhouette d’une cheminée. Si grande qu’elle doit dépasser la Tour Eiffel. Ses installations de surface n’ont qu’un seul but : aller sous terre. Nous sommes à la mine de Gardanne, très exactement au Puits Gérard des houillères de Provence.

Les techniciens d’exploitation me font découvrir le chemin.

A peine passé le sas pressurisé, nous entrons dans la cage d’ascenseur. La cloche retentit. C’est parti… C’est la paroi qui semble bouger. Sorte de voyage immobile. Malgré l’air frais qui entre dans le puits par plusieurs endroits, nous retenons notre souffle. Presque en apnée, 611 mètres plus bas, en moins de quatre minutes. On décharge le matériel. Poussière, rouille, tout est gris. L’humidité suinte des parois. Décor apocalyptique de labyrinthes aux allures de fin du monde. On croise de drôles d’engins : machines-outils abandonnées ou hors d’usage, construites sur place, pièce par pièce, au fond du puits. Elles ont servi à creuser et n’ont jamais vu le jour.
— C’est par ici qu’il faut passer, rappelle le technicien.

Les bi-bouteilles sur le dos et le reste du matériel au bras, le parcours semble interminable.

Nous entrons dans une zone où il n’y a plus de lumière. Nous ne sommes plus des hommes, mais des taupes vagabondant dans le réseau de galeries. Ce qui nous reste d’humain, c’est cette lampe sur le front qui est orientée sur le sol pour ne pas aveugler les autres. On avance toujours plus profond dans les entrailles de la terre. Immense chambre noire où se découpent nos ombres. Un défilé de fantômes. On se suit en rang. Je ferme la marche. La chaleur est suffocante avec le néoprène. Les rails sur le sol laissent imaginer combien de personnes ont travaillé pour gagner leur croûte. A droite, à gauche. Seul, je suis incapable de refaire le chemin à l’envers.

L’atmosphère est aussi pesante que notre matériel.

Ici, la galerie est plus étroite qu’ailleurs. Il faut se glisser à quatre pattes, le bi sur le dos. Comme des tortues, nous rampons sous les arcs-boutants métalliques et les grillages qui retiennent les pieux. On peut se redresser et nous sommes arrivés dans la galerie qui nous intéresse. Elle mesure quatorze kilomètres et rejoint Gardanne à l’Estaque. Elle ressemble à une station de métro inondée aux trois quarts. Le travail consiste à retirer la vase qui obstrue la crépine d’aspiration. Sur vingt-cinq mètres de long et trois mètres de haut. Les techniciens arrêtent la pompe. Les scaphandriers sont prêts. J’écoute les conseils et les recommandations du chef de chantier et me rappelle que nous sommes là pour réaliser un travail en un temps donné.

Équipé du narguilé, je m’immerge. Le noir total. Absolu.

Je ferme les yeux pour mieux me concentrer. Je mets en place l’outil qui nous servira à pomper la vase gênante. C’est une sorte d’aspirateur sous-marin géant, identique à celui qu’utilisent les archéologues. Je suis dans trois mètres d’eau. Sur les parois, je me repère et me trace mentalement un plan de la galerie. Je m’arrête et me place pour actionner la suceuse à air comprimé. Comme un aveugle, je travaille au toucher. Comme un Shadok, je pompe. Il faut attaquer la vase comme on couperait un gâteau, méthodiquement, tranche par tranche. Mais c’est son niveau général qui baisse. Je sens par moment cette vase qui recouvre une partie de mon corps.

Dans le noir, la notion de temps disparaît.

J’en oublie même les 611 mètres de terre qui sont au-dessus. Mon souffle rythme mon travail. Le noir absolu est impressionnant. C’est la première fois que je plonge dans le noir. Je ne vois rien, pas même mon doigt sur la vitre de mon casque… Les communications du casque me signalent la fin de la plongée. Déjà deux heures ! Je remonte doucement le long de la paroi. Je fais surface. Mais il ne reste plus que quelques centimètres de vide. La pompe ne fonctionnant plus, le niveau d’eau a considérablement augmenté. Je ne vois rien et j’ai des difficultés à rejoindre mes camarades. Ils me tirent par le narguilé pour me faire rentrer.

En bas, nous laissons le matériel. De toute façon, nous reviendrons demain.

Des lignes de vie le travail de scaphandrier

scaphandrier plonger du bord

La Méduse rhizostome

la Méduse rhizostome

Sur la vie de ma mer !

Le dôme de la Méduse rhizostome est imposant. Celui que nous avons vu mesure environ 50 cm de diamètre.
Mais ce dôme peut être du double. Rendez-vous compte, son envergure peut atteindre un mètre de circonférence !

Son corps est blanc comme un chou-fleur et son ombrelle est soulignée d’une jolie frange bleutée.
Elle semble palpiter, comme un cœur qui bat. Dans l’antiquité, les Grecs l’avaient déjà baptisé du nom de « poumon de mer ».

Bien qu’impressionnante, elle est, en général, classée comme étant inoffensive. Dépourvue de tentacules et fait partie des méduses dont la piqûre ne se ressent pas, sauf pour les personnes hyper sensibles.
Elle se déplace à faible profondeur. Elle abonde sur nos côtes en été et on assiste parfois à des échouages massifs en automne ou en hiver.
La Méduse rhizostome aspire et filtre le plancton pour se nourrir. Il arrive parfois qu’elle se nourrisse de petits poissons.
Le poisson-lune, le thon rouge, la tortue est les anémones sont ses prédateurs en méditerranée, mais les méduses se reproduisent beaucoup trop vite.

De taille plus modeste, avec moins de franges et d’une couleur plus jaunâtre, une de ses cousines habite l’Atlantique. 

Vous pouvez voir d’autres types de méduse : la méduse Oeuf au Plat, ou l’Hydroméduse Equorée, moins rarement visible en méditerranée.