Sur la vie de ma mer

Comme chaque année, sur les plages de Méditerranée, vous pouvez apercevoir la Vélelle. Cet organisme est une espèce de cnidaires pélagique.
Portées par les courants chauds de ligure et poussées les vents, les Vélelles viennent s’échouer sur nos côtes au début du printemps.

Vue du ciel, on dirait une nappe de pétrole échouée ou des morceaux de plastiques, mais en fait, c’est un petit animal : un Hydrozoaire.
Il possède deux stades dans son cycle de vie : il est tout d’abord polype, c’est à dire qu’il est fixe, puis il devient méduse au vrai sens du terme scientifique, se déplaçant au gré des courants, avant de finir sa vie.
Bien que surnommée “méduse voilette” sur la Côte d’Azur, il ne s’agit pas d’une méduse ! En d’autres lieux sur la côte méditerranéenne, on l’appelle également “Barque de la Saint-Jean” ou “Barque de la Saint-Pierre”.
Elles mesurent une dizaine de centimètres. Son flotteur lui permet de voguer en surface et sa voile triangulaire se dresse hors de l’eau, légèrement en biais.

Pour les avoir touché à terre, je certifie que la Vélelle ne pique pas 😊. Mais il faut se boucher le nez, tellement ça sent mauvais.
En décomposition, elles sont un bienfait car elles servent de nourritures à d’autres espèces.

La Vélelle

Vélelles échouées sur nos plages

 

#surlaviedemamer