pour eviter le mal de mer, plongez du bord !

Pour éviter le mal de mer, plongez du bord !

Le mal de mer en plongée sous-marine : pourquoi et comment l’éviter en choisissant la plongée du bord

La plongée sous-marine est une activité passionnante, mais pour beaucoup de plongeurs, une difficulté gâche parfois l’expérience : le mal de mer. Nausées, vertiges, fatigue, voire vomissements, ces symptômes peuvent transformer une sortie en bateau en véritable calvaire. Heureusement, une solution simple et efficace existe pour ceux qui y sont sensibles : la plongée du bord.

Pourquoi le mal de mer survient-il ?

Le mal de mer est lié à un conflit sensoriel. Le corps perçoit le mouvement de la houle et du bateau, tandis que les yeux, souvent concentrés sur un point fixe, envoient au cerveau des informations différentes. Résultat : le système vestibulaire est perturbé et des désagréments apparaissent.
En plongée, ce malaise peut se manifester :

  • pendant la navigation vers le site,

  • lors de l’attente sur un bateau à l’arrêt,

  • ou même après la plongée, au moment du retour.

Les limites des solutions classiques

Bien sûr, il existe des moyens de réduire le mal de mer :

  • prendre des médicaments contre le mal des transports,

  • fixer l’horizon ou rester à l’air libre,

  • éviter l’estomac vide ou au contraire les repas trop lourds.

Ces astuces aident, mais ne garantissent pas une expérience agréable. Pour les plongeurs très sensibles, l’idée de passer plusieurs heures en mer reste souvent dissuasive.

La solution : plonger du bord

La plongée du bord consiste à accéder directement au site depuis la côte, une plage, un ponton ou une jetée. Cette approche présente de nombreux avantages pour ceux qui souffrent du mal de mer :

  • Pas de bateau, donc pas de houle à subir avant et après la plongée.

  • Une mise à l’eau progressive et confortable, adaptée même aux plongeurs débutants.

  • Un rythme plus flexible : pas d’horaires contraints par une sortie organisée en mer.

  • Des sites variés : récifs côtiers, herbiers, tombants proches du rivage… certains spots sont aussi riches que ceux accessibles uniquement en bateau.

Repenser sa pratique de la plongée

Choisir la plongée du bord ne veut pas dire se limiter. Dans de nombreuses régions du monde, elle offre de magnifiques expériences, parfois même supérieures aux plongées en bateau. Elle permet de profiter pleinement de l’exploration sous-marine, sans la crainte ou l’inconfort du mal de mer.

Essayez, c’est l’adopter !

Cap Corse, le mystère des anneaux

Cap Corse, le mystère des anneaux

Ce n’est pas une plongée du bord, mais un documentaire exceptionnel que je vous conseille de visionner, dans lequel vous retrouverez Laurent Ballesta et Théo Mavrostomos, auteurs des préfaces des 2 guides Plonger du Bord (Var et Alpes Maritimes, Monaco, Corse). Ce reportage, disponible en replay sur Arte, s’intitule Cap Corse, le mystère des anneaux.

Au large du cap Corse, d’étranges anneaux parsèment les fonds marins. Comment sont-ils apparus ? Récit d’une enquête scientifique pluridisciplinaire doublée d’une expédition sous-marine hors du commun, menée par le plongeur et naturaliste Laurent Ballesta. C’est un curieux phénomène observé en 2011 sur l’écran d’un sonar lors d’une campagne océanographique dans le parc naturel marin du cap Corse et de l’Agriate. À une vingtaine de kilomètres au large de l’île de Beauté, sur une vaste plaine de sable, à plus de 100 mètres de profondeur, 1 417 formes circulaires régulières se dessinent sur près de 15 km². Des anneaux presque parfaits, de 20 mètres de diamètre, qui semblent dessinés sur le fond marin.

Ces motifs géométriques inhabituels éveillent la curiosité de la communauté scientifique. Longuement préparée, une expédition de grande ampleur va tenter d’en percer le secret. Elle est menée par Laurent Ballesta, plongeur, photographe, naturaliste et spécialiste des plongées extrêmes, qui s’entoure d’une équipe pluridisciplinaire d’une quarantaine de chercheurs – biologistes, géologues, écologues, paléoclimatologues. Pour cela, il mobilise une technologie déjà expérimentée lors de Planète Méditerranée : une station bathyale pressurisée qui permet à quatre plongeurs d’explorer les grandes profondeurs sans limite de temps, tout en vivant confinés pendant vingt et un jours dans un habitacle de 5 m². Une prouesse rendue possible grâce au soutien logistique de l’INPP et de la Marine nationale, qui met à disposition un navire militaire pour assurer leur sécurité. À l’aide de cette station sous-marine, d’un sous-marin d’observation et de nombreux protocoles scientifiques, l’équipe, d’analyses en hypothèses, relève peu à peu le mystère de l’origine de ces étranges anneaux et la biodiversité exceptionnelle qu’elles abritent.

Ce film documentaire retrace trois années d’une enquête scientifique pleine de rebondissements qui, après les premières plongées de repérage, dévoilant un paysage sous-marin surprenant, enchaîne découvertes majeures, bonnes surprises et déconvenues. Aussi passionnantes pour les spécialistes que pour le profane, les conclusions des investigations révèleront un écosystème unique en son genre. Contre toute attente, ces étranges anneaux nous renseignent sur la dernière période glaciaire qu’a vécu la terre. Au fil des plongées, les photographies de Laurent Ballesta nous font découvrir un foisonnement d’espèces, certaines photographiées pour la première fois, rappelant l’étendue de notre méconnaissance de la mer la plus proche de nous, la Méditerranée.

-222m au large de Marseille

Le 30 septembre dernier, au large de Cassis, la toulousaine Gaëlle Giesen a repoussé les limites de la plongée bouteille féminine avec recycleur en atteignant la profondeur de 222 mètres. L’équivalent de 4 fusées Ariane empilées dans les profondeurs de la mer. Docteur en astrophysique au Centre National d’Études Spaciales de Toulouse, mais aussi 3 fois vice-championne du monde de parachutisme, elle voulait se rapprocher du record masculin qui s’établit à -316 mètres et surpasser de 24 mètres le précédent record féminin de l’américaine Kimberly Inge.

15 minutes pour descendre, 4 heures et 15 minutes de remonter ! Blottie dans une combinaison étanche et chauffée, ce temps ‘libre’ est mis à profit pour boire et manger car il est important de conserver son énergie et de ne pas se déshydrater. C’est, en effet, l’une des causes des accidents de décompression. Mais pour couper avec la monotonie de cette position immobile, la scientifique de 35 ans a également lu et regardé un film.

Elle déclare : « ‘En plongée, on va essayer de ne pas faire d’effort. Au fond, on peut facilement s’essouffler car l’air que l’on inspire est très dense. Et rien que le fait de gonfler ses poumons est un effort très important. »

Lien vers la vidéo de France Info : L’exploit d’une Toulousaine

Et si vous voulez tout savoir sur les records du monde en plongée, voici le lien d’un article de Septembre 2022 qui vous en dira plus sur le sujet

Journées du Patrimoine

Septembre, le mois des journées du patrimoine ! Rien de meilleur que d’explorer les lieux insolites de sa ville.

Et pour ma part, je suis allée visiter un hangar dans le quartier de l’Estaque. Il aurait pu être anodin, mais il ne l’est pas ! Là-bas, on peut y découvrir le Saga, un sous-marin imaginé par le commandant Cousteau dans les années 60.

Ce projet, intitulé l’Argyronète, permettait de limiter les contraintes liées à des communications avec la surface dans le cadre de travaux sous-marins off-shore, depuis un engin propulsé.

Découvrez le récit un peu fou de ce sous-marin qui a manqué par deux fois son entrée dans l’Histoire, faute à un mauvais timing !