Articles for octobre 2017

briefing plongée du bord

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Associations

Baisse des subventions

Baisse des subventions pour les associations sportives cette année ! Le mouvement sportif, par le biais de ses représentants (Comités Régionaux et Départementaux Olympiques et Sportifs), souhaite mettre en place une procédure d’alerte sur un évènement qui aura une incidence sociétale grave sur la vie associative sportive dans notre Région, mais aussi dans le pays tout entier. En effet, par différents canaux (Ministère des Sports notamment), nous venons d’apprendre que l’enveloppe du Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) connaîtra en 2018 une baisse importante, passant au niveau national, de 260 millions à 133 millions d’euros. Cette baisse aura des répercussions dramatiques pour nos clubs sportifs et leurs adhérents, ainsi que pour nos Comités Départementaux et nos Ligues et Comités Régionaux, en Région PACA. Nous estimons entre 30 et 50% le recul de ce financement sur la part territoriale du CNDS en Région. Nous vous demandons de diffuser largement à vos clubs et réseaux. Nous vous proposons de diffuser et de signer la pétition.

Clément Cosma scaphandrier

Clément Cosma, scaphandrier

Clément Cosma a travaillé comme scaphandrier pour STAPEM Offshore.
Malheureusement, suite à une agression en pleine rue dans le Vieux-Port de Nice, dont il a été victime à la fin de l’année 2013, il a été sérieusement touché.
Contre tous les diagnostiques pessimistes des médecins, il a combattu avec courage et détermination.

Après plusieurs années cloué sur son lit, Clément retrouve progressivement le goût de la vie et il récupère sa mobilité.
Étape par étape, grâce au programme de réadaptation et aux séances de formation sportive, il continue de progresser.
Le dimanche 1er octobre 2017, entre terre et mer, Clément a participé à une course de 16 km. Le trail autour du Cap Sicié, situé à La Seyne-sur-Mer, dans le Sud de la France.
Il a franchi la ligne d’arrivée en moins de 3 heures.
Tous les plongeurs lui vouent une profonde admiration.

Respect Clément pour ton courage et la force que tu déploies dans ce combat.
Tu est un modèle et tu nous rappelle qu’avec une mentalité exemplaire et un travail acharné, rien n’est impossible !
Toutes nos félicitations à Clément, ainsi qu’à sa famille, à qui nous souhaitons beaucoup de réussites dans leur entreprise.

Clément Cosma

Clément Cosma

 

Scaphandrier plongeur offshore Stapem

scaphandrier offshore

 

En quoi ce métier consiste ?

Les scaphandriers plongeurs Offshore (Classe 2 et 3 mention A) sont basés en mer sur des plates- formes, navires ou barges d’interventions. Il existe trois types d’interventions. La plongée unitaire en cloche (WET BELL), la plongée unitaire en tourelle (DRY BELL), et la plongée « système de saturation ». Des profondeurs d’intervention de l’ordre de 200 à 350 mètres sont courantes. Les mélanges respiratoires utilisés sont de plus en plus complexes. L’hélium, et l’hydrogène interviennent  dans la composition des mélanges. Les technologies utilisées sont très pointues et nécessitent la collaboration d’ingénieurs et de techniciens hautement qualifiés. On les appelle les ATS (Assistants Techniques de Saturation).

Qu’est-ce que la plongée en saturation ?

C’est une technique de plongée qui permet à des plongeurs de travailler à des grandes profondeurs. Jusqu’à 500 mètres pendant de longues périodes. La « saturation » se rapporte au fait que les tissus du plongeur atteignent le maximum de pression partielle du gaz possible à cette profondeur. Celle-ci n’augmentera pas avec le temps (voir « Physiologie de la plongée »).

Où peut-on rencontrer des scaphandriers ?

Les scaphandriers ou les scaphandrières sont des plongeurs professionnels actifs dans des domaines spécifiques en milieu hyperbare (pression supérieure à celle de l’atmosphère): lacs, cours d’eau, pleine mer, puits de captage des eaux, centrales hydro-électriques, barrages, stations d’épuration, ports commerciaux, écluses, etc. Ils pratiquent leurs activités dans les domaines du bâtiment, de l’industrie, du génie civil ou des travaux publics. Leurs tâches sont variées : de construction, de réparation, d’entretien, de renflouage, etc… Ils peuvent également participer à des travaux subaquatiques dans le cadre de recherches scientifiques et de fouilles archéologiques.

Quels travaux effectuent-ils ?

Ils pratiquent des travaux spéciaux, parfois périlleux. Ils travaillent généralement seuls sous l’eau. Mais, une équipe les assiste en surface ; elle gère le bon déroulement de l’intervention. Le chef d’équipe planifie les tâches en détail pour pallier les difficultés éventuelles rencontrées sous l’eau. Les missions effectuées durent de 3 heures par jour en immersion dans des eaux peu profondes (jusqu’à 60 mètres), à des séjours de 30 jours en saturation dans un caisson hyperbare maintenu à une pression équivalente à la profondeur de travail (jusqu’à à 400 mètres environ). En milieu lacustre, les plongées ne dépassent pas 30 mètres de profondeur. Les scaphandriers qui participent à des chantiers sur l’ensemble du globe doivent donc compter avec de nombreux déplacements et des absences de longue durée.

Un zoom sur la Stapem, une entreprise de ce secteur :

Certaines entreprises emploient des scaphandrier en offshore, comme la STAPEM OFFSHORE. C’est un groupe industriel, fournissant des services de travaux offshore – sous-marins et de surface – aux acteurs de l’industrie pétrolière et parapétrolière. Avec MAREAL et D2M dans son groupe, STAPEM OFFSHORE prend en charge l’ingénierie nécessaire à la réalisation de ses projets. Opérant en Angola depuis 1989 et au Congo depuis 2009, le champ d’action de cette société couvre l’ingénierie, les achats, la construction, la mise en service et la maintenance. Fondée sur une expérience de 20 ans au service de l’industrie pétrolière en Afrique de l’Ouest, la STAPEM OFFSHORE met en permanence son savoir-faire à l’œuvre pour TOTAL, SONANGOL, CHEVRON, ESSO et BP.

Devenir plongeur scientifique

Dorian Guillemain

Devenir plongeur scientifique – Le travail de Dorian Guillemain

Et si devenir plongeur scientifique était possible ! C’est le cas de mon ami Dorian Guillemain
Passionné par la mer dès son plus jeune âge, il est devenu biologiste marin. Il exerce maintenant depuis 3 ans dans ce domaine.

Avant même d’être un scientifique, il est aussi un plongeur. En effet, il ne conçoit pas sa vie sans pouvoir tremper ses palmes dans toutes les mers.
Niveau 4, il a passé les aptitudes de scaphandrier professionnel Classe 2B.
Il travaille actuellement sur plusieurs études. Par exemple, en collaboration avec des collèges plongeurs et des équipes de chercheurs, il réalise le suivi photographique de la colonisation de supports vierges. Il doit également visiter l’intégralité des récifs artificiels du Prado, à Marseille afin de récolter des échantillons de plusieurs espèces pour des études génétiques.

Actuellement, il a la chance de pouvoir participer à la seconde campagne trans-Atlantique « Sargasse ».
Aux côtés de 7 autres scientifiques, ils étudient les invasions des algues brunes envahissantes du même nom.
Invités par « Monaco Explorations » (sponsorisé par le prince Albert II), ils vont effectuer un tour du monde.
Retrouver dans le lien ci-dessus 2 vidéos des premières campagnes.

Devenir plongeur scientifique : Dorian Guillemain

Dorian Guillemain