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Epave accessible aux niveau 1 Plonger du bord sur l’épave du Navarre

Une épave accessible au niveau 1

Sur le spot N°9/57, en alignant les amers décrit dans le guide des Bouches-du-Rhône, Nicolas en formation Niveau 1 a testé pour vous Plonger du Bord sur l’épave du Navarre. Cette plongée vous permet de tester et de travailler votre flottabilité à faible profondeur. Par contre, même si le spot est facilement accessible, évitez-le en cas de forte houle.

Un peu d’histoire

La SGTM (Société Générale des Transports maritimes, fondée en 1865 par Paulin Talabot ) construit ce navire. Malheureusement, il s’échoue en 1882, tout juste un an après sa mise en service. Suite à une très mauvaise visibilité, ce paquebot heurte un haut fond. Il transporte des passagers entre la France et l’Amérique du Sud. Avec bonheur, tous les naufragés regagnent sains et saufs le proche rivage en nageant. Sa cargaison la plus précieuse, des cuirs et de cafés, est elle-aussi récupérée. Le mois suivant, une tempête commence à disloquer ce steamer et le reste de son fret vient s’échouer, polluant les plages environnantes. Le préfet des Bouches du Rhône, Eugène Poubelle, demande aux armateurs une réparation pour le préjudice subi. Afin d’amortir le gouffre financier, ceux-ci engagent des scaphandriers qui découpent sa carcasse longue de 120 mètres afin que sa ferraille puisse être vendue. Le naufrage fait les gros titres et l’épave devient un objet de curiosité au XIXème siècle, comme le prouve par exemple cette peinture de Jean-Baptiste Olive.

Aujourd’hui, ses vestiges servent de récifs et d’habitations aux bébés poissons, dénommés les alevins.

Sur le spot N°53/55 dans le département du Var, j’ai testé pour vous la plongée du bord sur l’épave du Landing Ship Tank 282.
Les américains utilisaient cette embarcation militaire, notamment lors du débarquement de Provence.
Elle servait à débarquer les soldats, des véhicules légers, mais également des tanks sur les plages françaises.

Une bombe d’un avion Allemand la toucha en son milieu, le 15 août 1944 à 20h50.
Les canons de batterie, situés sur le navire, n’arrivèrent pas à abattre l’avion, malgré un tir nourri.
D’énormes explosions retentirent après celle de la bombe par le carburant présent dans les véhicules et les munitions, embarqués à bord.
Le bateau brûla car les pompes à incendie ne fonctionnaient plus. Il se scinda en 2 parties distinctes.
Un quart d’heure après le début de l’incendie, l’évacuation était envisagée. Les soldats survivants nagèrent tout équipé pour rejoindre la terre.
Le navire alla s’échouer sur les rochers, à proximité de la plage.

Vous voulez connaitre plus de caractéristique sur ce type de navire, voici un lien intéressant.

Des stèles commémoratives et un navire du même type que l’épave du Landing Ship Tank 282, surnommé ironiquement par les soldats : « Large Slow Target », sont érigées sur la place qui se trouve entre le parking et la plage du Dramont.
Honorons la mémoire des troupes alliées, morts pour libérer la France !

 

Landing Ship Tank 282

plongée du bord sur le Landing Ship Tank 282

 

L
e spot numéro 36 sur 55 du guide Plonger du bord dans le Var vous propose une plongée dans l’histoire.

 

Une Plongée du Bord sur l’aile du Stuka, cet avion allemand de la seconde guerre mondiale. Alignez les amers décrits dans le livre. Découvrez les restes du moteur et de l’aile d’un de ces célèbres avions allemands. Ils ont permis à Hitler de développer sa stratégie de guerre pour conquérir l’Europe.

L’
origine de « STUKA » ?

 

Ce mot est le diminutif du mot allemand ‘Sturtzkampfflugzeug’ qui signifie « bombardier en piqué ». Cet avion est un Junkers Ju-87, utilisé pour appuyer la tactique militaire allemande baptisée « Blitzkrieg». Cette guerre éclair consistait à créer une brèche dans les défenses des pays visés, par une attaque rapide. D’une précision redoutable, le Stuka bombardait massivement la ligne de front ennemie. Ainsi, il permettaient aux divisions blindées de la Wehrmacht de manœuvrer librement à l’intérieur des territoires adverses. Cette puissance de feu aérienne empêchait l’ennemi de déployer ses forces et d’envoyer des renforts pour colmater les brèches ouvertes par les nazis. Encerclées, les troupes ennemies étaient contraintes à se rendre.
Développé au milieu des années 30 par les ingénieurs de la marque Junkers pour la Luftwaffe, le premier prototype vola en 1935. Après quelques modifications sur le train d’atterrissage et les aérofreins, il devint opérationnel en 1937. Utilisé lors de la guerre civile espagnole et notamment lors du bombardement de Guernica, sa faible vitesse lui permettait de voler à faible altitude et offrait l’avantage à son pilote de mieux repérer sa cible et d’ajuster précisément son tir.

La légende du Stuka vient du son strident de sa «Trompette de Jéricho» provoqué par le passage de l’air lors de son piqué.

 

Cette sirène mécanique fixée sur son train d’atterrissage terrorisait les populations civiles et militaires. Son mythe vient aussi du fait qu’il disposait d’une puissance de feu phénoménale avec ses deux canons de mitrailleuses montés sous ses ailes et son chargement de 1800 kg de bombes ou de torpilles. Lors de la seconde guerre mondiale, et lors des campagnes de Pologne et de Belgique et lors des offensives contre les Pays-Bas et la France, le Stuka était considéré comme le « maître » du ciel.

Plongée du bord sur l'aile du StukaAlors, n’attendez plus ! Découvrez la Plongée du Bord sur l’aile du Stuka.

 

plongée de réadaptation

Plonger du bord

Plongée de réadaptation

A quoi sert une plongée de réadaptation ?

Plongée de réadaptation. A cause des mesures anti-covid, Emma a du interrompre sa formation Niveau en Mars 2020. Elle n’a pas plongé depuis. La plongée dite de réadaptation permet de retrouver ses marques. C’est le moment d’ajuster son matériel à son équipement, de retrouver les gestes de communication et ses sensations, d’évoluer en palanquée et de s’amuser à nouveau avec l’apesanteur et le monde sauvage. Plonger du bord, ça permet de passer un bon moment ensemble et de fabriquer de beaux souvenirs. Et si c’était ça le bonheur ?