Articles Written By: Valérie

Cap Corse, le mystère des anneaux

Cap Corse, le mystère des anneaux

Ce n’est pas une plongée du bord, mais un documentaire exceptionnel que je vous conseille de visionner, dans lequel vous retrouverez Laurent Ballesta et Théo Mavrostomos, auteurs des préfaces des 2 guides Plonger du Bord (Var et Alpes Maritimes, Monaco, Corse). Ce reportage, disponible en replay sur Arte, s’intitule Cap Corse, le mystère des anneaux.

Au large du cap Corse, d’étranges anneaux parsèment les fonds marins. Comment sont-ils apparus ? Récit d’une enquête scientifique pluridisciplinaire doublée d’une expédition sous-marine hors du commun, menée par le plongeur et naturaliste Laurent Ballesta. C’est un curieux phénomène observé en 2011 sur l’écran d’un sonar lors d’une campagne océanographique dans le parc naturel marin du cap Corse et de l’Agriate. À une vingtaine de kilomètres au large de l’île de Beauté, sur une vaste plaine de sable, à plus de 100 mètres de profondeur, 1 417 formes circulaires régulières se dessinent sur près de 15 km². Des anneaux presque parfaits, de 20 mètres de diamètre, qui semblent dessinés sur le fond marin.

Ces motifs géométriques inhabituels éveillent la curiosité de la communauté scientifique. Longuement préparée, une expédition de grande ampleur va tenter d’en percer le secret. Elle est menée par Laurent Ballesta, plongeur, photographe, naturaliste et spécialiste des plongées extrêmes, qui s’entoure d’une équipe pluridisciplinaire d’une quarantaine de chercheurs – biologistes, géologues, écologues, paléoclimatologues. Pour cela, il mobilise une technologie déjà expérimentée lors de Planète Méditerranée : une station bathyale pressurisée qui permet à quatre plongeurs d’explorer les grandes profondeurs sans limite de temps, tout en vivant confinés pendant vingt et un jours dans un habitacle de 5 m². Une prouesse rendue possible grâce au soutien logistique de l’INPP et de la Marine nationale, qui met à disposition un navire militaire pour assurer leur sécurité. À l’aide de cette station sous-marine, d’un sous-marin d’observation et de nombreux protocoles scientifiques, l’équipe, d’analyses en hypothèses, relève peu à peu le mystère de l’origine de ces étranges anneaux et la biodiversité exceptionnelle qu’elles abritent.

Ce film documentaire retrace trois années d’une enquête scientifique pleine de rebondissements qui, après les premières plongées de repérage, dévoilant un paysage sous-marin surprenant, enchaîne découvertes majeures, bonnes surprises et déconvenues. Aussi passionnantes pour les spécialistes que pour le profane, les conclusions des investigations révèleront un écosystème unique en son genre. Contre toute attente, ces étranges anneaux nous renseignent sur la dernière période glaciaire qu’a vécu la terre. Au fil des plongées, les photographies de Laurent Ballesta nous font découvrir un foisonnement d’espèces, certaines photographiées pour la première fois, rappelant l’étendue de notre méconnaissance de la mer la plus proche de nous, la Méditerranée.

Arrêt des envois en zone UE, hors France

Bonjour ami(es) extra-terriens, à compter du 1e juillet prochain, les guides Plonger du Bord ne seront plus distribués dans les pays de la zone UE, hors France.

En effet, à cette date, la poste cesse de proposer le tarif préférentiel d’envois en livres brochures. Cette tarification permettait d’expédier des ouvrages notamment en Belgique, Suisse ou Luxembourg. Son ambition était la diffusion de la culture française dans le monde. Dommage que cette noble aspiration ne soit plus de rigueur ! L’envoi d’un seul guide sera de plus de 15€, autant dire presqu’autant que le prix du livre…

Alors, si vous êtes intéressé par nos ouvrages, profitez-en donc pour le commander avant le 20/06/2025 en vous rendant dans la boutique de notre site.

168 spots

-222m au large de Marseille

Le 30 septembre dernier, au large de Cassis, la toulousaine Gaëlle Giesen a repoussé les limites de la plongée bouteille féminine avec recycleur en atteignant la profondeur de 222 mètres. L’équivalent de 4 fusées Ariane empilées dans les profondeurs de la mer. Docteur en astrophysique au Centre National d’Études Spaciales de Toulouse, mais aussi 3 fois vice-championne du monde de parachutisme, elle voulait se rapprocher du record masculin qui s’établit à -316 mètres et surpasser de 24 mètres le précédent record féminin de l’américaine Kimberly Inge.

15 minutes pour descendre, 4 heures et 15 minutes de remonter ! Blottie dans une combinaison étanche et chauffée, ce temps ‘libre’ est mis à profit pour boire et manger car il est important de conserver son énergie et de ne pas se déshydrater. C’est, en effet, l’une des causes des accidents de décompression. Mais pour couper avec la monotonie de cette position immobile, la scientifique de 35 ans a également lu et regardé un film.

Elle déclare : « ‘En plongée, on va essayer de ne pas faire d’effort. Au fond, on peut facilement s’essouffler car l’air que l’on inspire est très dense. Et rien que le fait de gonfler ses poumons est un effort très important. »

Lien vers la vidéo de France Info : L’exploit d’une Toulousaine

Et si vous voulez tout savoir sur les records du monde en plongée, voici le lien d’un article de Septembre 2022 qui vous en dira plus sur le sujet

Joyeuses fêtes à tous les extra-terriens ! Que l’esprit de Noël vous accompagne dans vos explorations marines !