Formation scaphandrier classe II A

 

Le casque kirby morgan 18 à l’inpp

 

Bonjour à tous les plongeurs du bord.
Une première formation de “Scaphandrier travaux publics” a eu lieu en février 2015 à Lorient. Ce titre professionnel est délivré dans l’ancienne Base des sous-marins.
Cette formation s’adresse aux demandeurs d’emplois, aux salariés d’entreprises, à d’anciens militaires, à des scaphandriers déjà en exercice.
Les débouchés sont prometteurs avec la construction, en Bretagne, à Marseille et dans toute la France, pour intervenir dans les parcs éoliens et hydroliens en mer, sans compter les nombreux travaux portuaires et maritimes.

Scaphandrier : C’est un métier à risques, pratiqué le plus souvent dans un environnement sombre et dans des conditions un peu compliquées.

Les entreprises de travaux publics, maritimes et fluviaux les emploient.
Les professionnels qualifiés sont rares : actuellement, ils sont moins de 3 000 en France. Il faut être plongeur, mais aussi pouvoir évoluer travailler sous l’eau.
Le marché des travaux immergés concourt à l’emploi de 400 à 450 personnes sur le territoire. Il représente un chiffre d’affaires annuel d’environ 40 millions d’euros.

Scaphandrier travaux publics : c’est la naissance d’un titre. Tout a commencé en 2011.

A l’époque, le Syndicat national des entrepreneurs de travaux immergés (SNETI) sollicite le centre d’Auray pour construire un parcours de professionnalisation des scaphandriers travaux publics. 
Cela fait suite à une nouvelle règlementation qui conditionne l’exercice de ce métier. Le but est d’améliorer les compétences du personnel.
Le SNETI sollicite la Délégation “Scaphandrier travaux publics” créé par l’Afpa, en partenariat avec l’Institut national de plongée professionnelle (INPP).

L’objectif est de d’apporter un savoir-faire et une reconnaissance professionnelle aux salariés des entreprises.
Jusqu’alors, le métier de scaphandrier n’était accessible qu’aux seuls titulaires du certificat d’aptitude à l’hyperbarie. Délivré uniquement par l’INPP au nom du ministère du Travail.
Mais il ne valide que la capacité à travailler en sécurité dans un milieu où la pression est supérieure à la pression atmosphérique. Il n’intègre pas les techniques du métier.
Lors de cette formation scaphandrier classe II A, on apprend le soudage, découpage, démontage, coffrage, banchage et levage. Mais aussi la topographie, relevé et positionnement. On y acquière des compétences maritimes, et on obtient le certificat de radio téléphonie restreint (CRR).  Afin d’obtenir le titre Professionnel Certificat d’aptitude hyperbare I et II mention A nationales et internationales.